"J'peux pas, j'ai méditation"
Bon, va falloir s'y faire : comme aller à la salle, le fait de se réserver une séance de méditation devient apparemment une tendance lourde et rentre dans notre agenda surchargé pour justement nous rendre plus légers… oups !
D'ailleurs, la méditation - quelque soit sa forme - se propose de plus en plus d'accompagner notre équilibre intérieur via notre smartphone : le marché des applis en la matière est en forte croissance, tiré à la fois par des acteurs anglo-saxons (comme Calm ou Headspace) et aussi français (comme Petit Bambou, par exemple).
Les raisons de nous inquiéter en ce bas monde ne manquent pas et, même sans être aussi sombre, le simple besoin de se poser, se recentrer, se reconnecter fait que la méditation est partie pour s'ancrer dans la panoplie des outils de développement personnel et même spirituel chez certains.
Oui, n'oublions quand même pas que la méditation, bien que souvent laïcisée aujourd'hui, a des ressorts anciens religieux… bref.
Il y a sans doute autant de méditations que de méditants, mais osons distinguer 2 éléments clés qui peuvent peut-être faire consensus :
- un moment intentionnel d'attention et de perception : je choisis de me centrer ou de me concentrer sur mes pensées, mon action du moment, une partie de mon corps, l'environnement…
- un temps pour soi, avec soi : je m'isole (physiquement ou via une "bulle") et je me préserve de distractions ou de sollicitations extérieures
Des formes variées
La méditation serait donc ainsi un besoin de se retrouver en tant qu'individu et de se reconnecter pour satisfaire des besoins jugés prioritaires et pourtant négligés.
L'objet de cette reconnexion et la forme peuvent ainsi varier : certains ont besoin de silence, d'autres de voix ou de musique, certains cherchent à faire le vide tandis que d'autres au contraire se focalisent sur une pensée, certains sont dans l'immanence et d'autres dans la quête de transcendance (voir l'article "Rien de transcendant…").
Bon, en tous cas, si la méditation nous fait prendre plus de recul sur nous même et nous nourrit positivement à tel point que notre entourage (conjoint, enfants, collègues…) en perçoit lui aussi les bénéfices, c'est une pratique à encourager !
